Le lapin qui est devenu tortue…
On a souvent critiqué Windows pour sa structure en “mille feuilles”, mais finalement, il s’avère que c’est une évolution tout à fait logique :
Depuis quelques années, les logiciels CMS (Content Management System, ou Système de Gestion de Contenus) qui sont installés directement sur serveurs et qui gèrent des sites internet sont devenus incontournables. À tel point que de voir un site encore codé en “dur”, c’est à dire “à la main”, presqu’en partant de la feuille blanche, est devenu une chose exceptionnelle.
Mais à l’instar des différentes versions de Windows qui s’est faite en rajoutant des couches, pour finalement alourdir le système et le ralentir, les CMS finissent par aboutir au même résultat :
Au cœur du problème, LES PLUGINS ou EXTENSIONS. Ces morceaux de programmes édités par des indépendants ou des sociétés et qui par simple clic, ou téléchargement, se “branchent” sur le logiciel CMS pour lui apporter de nouvelles fonctionnalités. Formulaire, antispam, statistiques, multilangues, accès à son compte Facebook, Twiter, Viadeo, Linkedin, Youtube, etc… Il y en a des milliers. Et en rajoutant ces couches de mille-feuilles, on fini par transformer une bête de course en tréteau.
La solution ? Il y en a plusieurs :
- Comme pour les PC : monter en puissance au niveau du serveur : plus de mémoire vive (RAM), un ou plusieurs processeurs de plus en plus rapides, plus de disque dur…
- Parmi les extentions similaires, choisir la plus “propre”, celle qui réalise la fonction demandée, et c’est tout. Pas de gadgets superflus.
- Utiliser du cache.
C’est quoi du cache ?
C’est justement une fonction qui est déjà existante depuis des années dans les navigateurs internet et qui stockent les pages web en local sur le disque dur du PC de l’internaute pour éviter le temps de recherche sur le serveur. La page s’affiche donc plus rapidement puisqu’elle est directement “puisée” sur le disque dur.
Le cache sur un CMS, revient à créer des pages statiques temporaires pour soulager le serveur qui doit normalement recréer une page à chaque demande de consultation de celle-ci, puisque les pages d’un site dynamique n’existent pas réellement : leurs “briques” sont dans des répertoires différents et en base de données, et à chaque consultation de page, c’est du travail pour le serveur. Multiplié par le nombre d’internautes consultant un site en même temps, avec en arrière plan des extensions qui réalisent, par exemple, des statistiques sur ces connexions (en plus de celles déjà réalisées par le serveur…), on fini par démultiplier le nombre d’opérations inutiles et qui ralentissent énormément le système.
Selon les CMS, cette fonctionnalité “cache”, est installée en standard, ou via une extention… Et il vaut mieux l’activer.
Là est le paradoxe :
On fini par revenir à des pages statiques, en cache, pour éviter de trop utiliser les fonctions des pages dynamiques.
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