Nom de domaine : un système d’aiguillage.
D’après notre article de 15/10/2011, nous savons que :
- Un nom de domaine est “rattaché” à une adresse IP (la “plaque d’immatriculation” du serveur).
- Des registres sont responsables de telle ou telle extention (.com .fr .eu, etc…)
- Le nom de domaine possède un cycle de vie.
Maintenant, observons les possibilités d’aiguillage d’un nom de domaine :
Le nom de domaine est forcément chez un REGISTRAR, un établissement accrédité pour enregistrer et gérer les noms de domaine.
Dès l’achat du nom de domaine, dans la réalité, le registre où se trouve enregistré le nom de domaine, possède également la correspondance de l’adresse IP (Cf : article de 15/10/2011). Lorsque l’on tape dans le champ URL du navigateur, une adresse web (un nom de domaine), cette correspondance permet d’aller sur le serveur identifié par cette adresse IP, et donc de montrer à l’écran la page d’accueil du site web.
C’est d’ailleurs pour cette raison, il faut un certain temps (quelques minutes à quelques heures), pour qu’un changement “d’aiguillage” du nom de domaine, soit visible à l’écran : c’est le temps de répercussion (rafraîchissement) de ce nouvel enregistrement sur l’ensemble des autres serveurs du réseau Internet mondial.
Dans le détail, sur le serveur même, est indiqué également où se trouve le site correspondant au nom de domaine recherché, car dans le cas d’une machine possédant plusieurs autres sites web (hébergement mutualisé), il ne faudrait pas que l’internaute arrive sur un autre site web qui n’a rien a voir avec celui correspondant au nom de domaine recherché. Il y a donc des réglages sur le serveur qui permettent d’aiguiller le nom de domaine vers le répertoire du site web en question.
On peut aussi paramétrer si prioritairement il ira ouvrir une page possédant l’extention “.php” ou “.html”, ou tout autre extention… On peut même définir le nom de la page à ouvrir en priorité : “index”, “default”, ou tout autre nom de fichier… Les réglages peuvent être relativement fins.
Là il s’agit bien de l’affichage d’un site web, c’est à dire du protocole “HTTP”, puisque l’adresse commence par “http://www.domaine.extention”, où l’extention peut être “.com”, “.net”, “.fr”, etc… Mais il y a d’autres protocoles, et notamment les protocoles FTP (File Transfert Protocol) ou SMTP (Simple Message Transfert Protocol), pour les plus connus.
De la même manière, il est possible d’aiguiller ces protocoles vers un serveur, ce qui par défaut est réalisé sur la même adresse IP que pour le protocole HTTP : il est évident que pour modifier les fichiers d’un site web, il faut que le protocole FTP (qui est utilisé pour modifier les fichiers d’un site web par le gestionnaire du site), nous fasse “arriver” sur le même répertoire que celui qui va être lu par le protocole HTTP…
L’aiguillage des flux de messagerie :
Par contre, en ce qui concerne le protocole SMTP/POP, celui des flux de messageries, il peut être aiguillé vers un autre serveur (Cf : cas concret du 27/09/2012). Et c’est le cas quand il s’agit d’optimiser les performances et la fiabilité de flux importants de messageries. Car il faut savoir que les services (les ressources d’un serveur) qui gèrent les pages web et les messageries, sont antagonistes.
C’est comparable, sur un poste client (PC multimédia par exemple) où la création d’un fichier vidéo à partir d’instructions de montage, vont plutôt demander des ressources en mémoire vive (au risque de stopper le montage en cours de route…), alors que la création d’images de synthèse vont plutôt avoir besoin de ressources processeur(s). Il suffit d’observer les graphes des ressources utilisées par la machine lors de ces opérations.
De la même manière, afin d’optimiser les performances de sites web, et celles de messageries électroniques, on choisira de dédier une machine à l’un et une machine à l’autre. Ainsi, sur chacune ne seront installés uniquement que les logiciels nécessaires pour leur spécialisation : Évitons d’alourdir le fonctionnement d’un serveur avec par exemple des ressources de gestion de pages web, inutiles pour le fonctionnement des services de messageries.
On peut faire un parallèle avec un sportif spécialisé dans le 100 mètres plats, et un décathlonien : les performances du premier seront toujours supérieures à celles du second, car ce dernier possède d’autres ressources, qui finalement sont un handicap (car antagonistes) pour le sprint sur 100 mètres.
Rappelons au passage, que le datacenter où se trouvent nos serveurs, possède un agrément d’État (au même titre que la branche professionnelle de l’opérateur historique : Orange Business Service), ce qui confère aux contenus des messages arrivant sur ces serveurs, une valeur juridique en cas de litiges devant un tribunal.
Pour résumer les avantages client :
- Sur le plan légal, de par l’agrément gouvernemental des salles du datacenter, le contenu de tous les messages arrivant sur ces serveurs, ont une valeur juridique devant un tribunal français. Utile en cas de litiges (Cf : article du 23/02/2013).
- Sur le plan technique, l’envoi et la réception se fait sur un serveur fiable et performant, optimisé pour le service de messageries électroniques.
En effet, le choix du système d’exploitation (FreeBSD) confère une fiabilité et une haute disponibilité, car grâce à sa simplicité, ce système est peu consommateur en ressources et très stable : Vous êtes satisfait du système d’exploitation de votre smartphone ? Et bien nous utilisons le même, mais installé sur des serveurs !
En conclusion :
Si vous êtes l’heureux propriétaire d’un nom de domaine chez un prestataire, vous êtes libre de pouvoir aiguiller ce nom de domaine vers un site web qui se trouve physiquement chez un autre prestataire.
Libre également d’aiguiller le flux de messageries, pourquoi pas, vers un troisième prestataire, par exemple.
Les possibilités sont multiples.
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