Le confort est parfois irrésistible… Quitte à oublier les fondamentaux.
On s’était habitué aux pages web de plus en plus lourdes, car chargées de scripts de plus en plus nombreux, ainsi que de feuilles de styles CSS avec de plus en plus de lignes, sans compter la taille des images en pixels et en octets. Elles sont devenues partie intégrante du paysage… Mais pas pour tout le monde : gare à celui qui a encore l’ADSL “des champs” ou qui sort d’une zone 3G !
Le constat :
Le haut débit grandissant, on s’habitue à des flux de données de plus en plus importants, car l’affichage des pages reste relativement rapide, en zone urbaine bien sûr…
La taille et la qualité des écrans concourent également à l’apparition d’images toujours plus grandes et de meilleure qualité. Ce choix porté sur le graphisme “haute définition” est incompatible avec l’optimisation pour le web.
Un retour aux origines :
L’explosion du marché des smartphones, puis des tablettes, a fait resurgir les contraintes oubliées : l’optimisation des pages web justement !
Avec le haut débit on se croyait tout permis. Pire encore, on s’était fait à l’idée que tout le monde en bénéficiait. Même sur un protocole relativement ancien, le SMTP pour envoyer des courriels, est parfois utilisé pour charrier des pièces jointes de plusieurs dizaines de Méga-octets. Et ceci sans sourciller.
Le web est une chaîne avec différents relais qui sont le poste client, le réseau local, le réseau internet, les serveurs qui le composent, et les supports WiFi Edge 3G 4G ou filaire. Et chaque maillon de cette chaîne peut devenir un goulot d’étranglement qui peut impacter la visibilité des pages web.
Le référencement naturel :
Les accès web étant démultipliés et omniprésents, notamment avec la venue prochaine des objets connectés, un site a de plus en plus de concurrents dans son domaine. Il faut sortir du lot avec un bon référencement naturel. Or l’un des paramètres dont raffolent les moteurs de recherche est la vitesse d’affichage d’une page web, surtout quand il s’agit de la page de garde (celle où atterri le nom de domaine…).
Car une page qui tarde à s’afficher, c’est un internaute impatient (pléonasme) qui n’attend pas l’affichage complet de cette page, et s’en va ailleurs : c’est l’une des composantes du taux de rebond (un internaute qui repart aussitôt arrivé, sans naviguer sur le site web). Parfois il traduit une bonne page qui affiche exactement ce que recherche l’internaute (donc il repart, satisfait), mais parfois cela impacte négativement le référencement de la page quand l’internaute ne reste pas longtemps sur celle-ci; preuve (pour les moteurs de recherche) qu’elle n’est pas pertinente. D’où une chute dans les limbes des résultats de recherche.
On se demande parfois pourquoi des sites à l’abandon, voire des pages d’attente, et codés un peu hors normes, sont finalement bien référencés.
L’une des hypothèses pour expliquer ce phénomène est que le code fut édité à une époque où les débit étaient beaucoup plus faibles, et ces pages optimisées pour ce type de débit, sont finalement devenues ultra performantes en vitesse d’affichage à l’heure actuelle, en tous cas, en comparaison avec les sites nouvellement créés. Il suffit pour s’en convaincre d’aller tester ces pages sur des sites mesurant leur vitesse d’affichage.
Test ultime : les afficher sur un vieil iPhone de première génération, et qui plus est, en edge, hors zone 3G !
Retour vers le futur…
Finalement c’est la course au référencement naturel qui pousse à revenir aux fondamentaux : du code “propre” optimisé pour le web. Non pas pour s’afficher vite, mais pour s’afficher plus vite que les autres pages concurrentes.
>> Voir quelques exemples de sites optimisés et “Responsive Design”…
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